jeudi 11 mars 2010

Jouir en lui

Dans la journée, il m’avait fait jouir dans la cuisine. Il m’avait d’abord embrassé avec cette fougue qui me fait perdre tout mes moyens. Sa bouche avait parcouru mon cou, puis avait bouffé mes seins avec un appétit vorace. Il avait déplacé mon corps à sa guise avec une force surprennante, en me fusillant de son regard qui tue, si...dominant. J’avais évidement été forcée d’interrompre la préparation de notre repas et je m’étais retrouvée le visage contre le plancher, le derrière bien relevé.

Après avoir rougi mes fesses et mes joues avec quelques claques, il avait fouillé mes orifices. Pendant qu’un de ses doigts me sodomisait profondément, un autre me pénétrait la chatte avec le même rythme. Je m’étais sentie bien remplie et mon plaisir avait été si intense que j’en avais pleuré. Sa bouche avait laissé couler de sa salive ici et là sur mon dos, mon derrière, et entre mes fesses...Parce qu’il sait que quand il crache doucement sur ma peau, je me sens salope et ça m’excite.

J’avais savouré cette double pénétration en frottant mon clitoris avec force, d’une main tremblante, et j’avais jouis intensément en rêvant de sa queue. J’étais restée de longues minutes ainsi à plat ventre sur le sol, entre la cuisinière et la table, complètement troublée, et comblée. Même après m’être relevée, je ne m’étais pas totalement remise et j’avais eu les jambes toutes molles pendant plusieurs heures. Chaque fois que j’y avais songé ensuite, mon regard s’était posé sur lui, j’avais soudé ma bouche à la sienne en me blotissant dans ses bras pour ainsi replonger dans ce souvenir aux parfums vicieux.

Il était maintenant tard et nous étions fatigués. Il était dans la salle de bain pendant que moi, allongée sur mon lit et insatiable, je brûlais encore de désir pour lui. Je savais qu’il s’attendait à me rejoindre sous les couvertures pour coller son corps sur le mien avant de sombrer dans un sommeil bien mérité. Moi cependant, je ne pouvais me résoudre à dormir sans avoir goûté la rigidité de sa queue, sans l’avoir entendu gémir et sans avoir vu son visage baigner dans le plaisir. J’étais toute humide rien que d’y penser.

Avant qu’il ne regagne la chambre, je m’étais emparé de mon vibrateur rangé dans ma table de nuit pour le déposer entre mes cuisses chaudes. J’avais le corps qui bouillonnait. Quand il m’a aperçu, il m’a souri et mon excitation a grimpé subitement. Il a enlevé ses vêtements et s’est approché de moi pour m’exposer son érection. Je lui ai souri à mon tour, boulversée par notre complicité. J’ai ouvert ma bouche pour qu’il la pénètre mais il ne l’a pas fait. Il a plutôt choisi de se masturber là, debout à côté de mon lit, en me brûlant la peau de son regard jusqu’à ce que je hurle ma jouissance.

Il s’est ensuite glissé sous les draps pour m’embrasser tendrement et m’envelopper de ses bras. J’avais les mains longues et la bouche gourmande mais il ne m’a pas laissé faire. Je pense qu’il aime bien décider et ça me chavire complètement, sauf que cette fois-ci moi je refusais son refus. Je lui ai donc tourné le dos, boudeuse comme une enfant gâtée à qui on enlève sa friandise préférée.

Puis, sa voix m’a offert trois mots, qui m’ont alors paru être les trois plus beaux mots du monde. Une toute petite phrase qui a provoqué un tremblement de terre dans mon ventre et qui m’a donné envi de le faire monter lentement jusqu’au septième ciel. Une toute petite phrase remplie de douceur et de provocation qui a envahi mon corps et mon âme d’une puissante faim pour ses soupirs et ses gémissements... « Tu la veux? » Oui je la veux, que j’ai murmuré juste avant de l’engloutir au fond de ma bouche.

J’innondais son membre de ma salive en le dégustant passionnément. Plus je me régalais, plus j’étais affamée. J’aurais tant voulu avoir plus de bouches, plus de langues. J’étais si émue par la beauté de son visage rougi que lorsque je léchais son gland, je rêvais de lécher ses lèvres. Je le sodomisais pendant que ma bouche lui faisait l’amour. Chaque fois que mes lèvres descendaient sur sa queue qui forcait le fond de ma gorge, je me réjouissais de voir son corps se tortiller. Chaque fois que ma langue se promenait sur ses testicules et que mes dents mordaient l’intérieur de ses cuisses, je vibrais avec les quelques sons que sa gorge laissait échapper. Chaque fois qu’il gémissait mon prénom, mon coeur menaçait de me défoncer la poitrine.

Je n’avais même plus le but de le faire monter au septième ciel. Je souhaitais seulement qu’il me rejoigne dans cet extase délicieux que j’avais atteint grâce à lui, grâce au plaisir que je lui offrais et qu’il acceuillait avec un abandon total. Mon regard alternait entre le vibrateur qui entrait et sortait de son derrière, ses yeux pénétrants, sa queue prête à exploser et la chair de poule sur son ventre. Je gémissais presqu’autant que lui. Mon visage était couvert de larmes, de sueur, de salive, et je savais que son orgasme allait aussi être le mien. Je sentais qu’il allait jouir si fort que ses frissons allaient résonner jusqu’au fond de moi...

Son cri long et rauque a fait trembler mon corps pendant qu’il déchargeait dans ma bouche et j’ai continué de vibrer, comme lui. Si j’avais pu avaler sa queue en même temps que son sperme, je l’aurais probablement fait. C’est un merveilleux voyage que nous avons fait ensemble, dans ses profondeurs à lui. Et pendant que nous nous sommes rejoint dans cet extase délicieux, j’ai eu l’impression de jouir en lui.